LES TROIS MATINS
J’étais en début de semaine à Misasa, un village perdu à quelques douze heures de Tokyo en bus de nuit. A part ses sources thermales au radon, apparemment excellentes pour la santé, on y trouve un temple connu pour son festival où les fidèles viennent marcher sur le feu, et un cafetier qui aime croquer ses clients d’un coup de pinceau. Il s’est proposé de faire mon portrait, que voici :
Une autre raison pourrait être l’amie française que j’ai à Misasa, toujours prête à m’accueillir, même quand je la préviens au dernier moment.
Mais il y a autre chose : Misasa, c’est une paix, une façon de me ressourcer que je ne trouve nulle part ailleurs. Mon petit coin de ciel ouvert loin de la ville, en somme.