PAINT IT GREY

Tokyo pourrait être une femme laide, le ventre ouvert, les tripes à l'air. Elle montre tout, sans honte et sans pudeur. C'est une ville qui râle sous la lame qui tranche : pollution, surpopulation, déshumanisation... Tout coupe en elle. Les blessures au ventre sont les pires : douloureuses, insidieuses, on en meurt lentement voire même pas du tout. Mais qui allègera la douleur de cette ville écorchée et pourtant bien vivante ? Qui chantera sa laideur, son cœur japonais et ses fards occidentaux ?

Sombre ? Désabusé ? Ce n’est pas parce qu’on est plusieurs à le dire qu’on a forcément raison, mais entre Luzbel dans le train et Marie-Eirma qui parle d’étouffement et d’aliénation dans ce pays, je me sens moins seul.

Comments

[Ozan]

On en est tous là, ou presque.

Et on sait tous aussi qu'il n'y a qu'une seule solution...la fuite.

De par mes expériences et observations: pas de "happy end" dans ce pays, mais que des traumatismes.


En voilà une semaine qui commence bien, dis-donc...