TRADUCTION
La semaine dernière j'ai donné son
exemplaire de Tokyo Rhapsodie à Mari, en remerciement de ses conseils pendant
les relectures. Non, le livre n'est pas encore en vente, simplement il a été
imprimé en avance pour permettre aux journalistes de faire leur papier avant de
partir en vacances. Mari et moi avons parlé des possibilités de traduction en
Japonais, elle est persuadée que cela peut marcher et m'a même indiqué un
éditeur pouvant être intéressé. Malheureusement elle a décliné gentiment mais
fermement mon offre de participer à la
traduction.
Dommage, même si je comprends ses raisons : elle prépare quelque chose qui ressemble à une thèse sur Jean-Jacques Rousseau, et cela devrait la tenir occupée pour les années à venir. Et puis il faudrait avoir l'ego gonflé au point d'exploser pour se sentir blessé quand on nous préfère le philosophe des lumières. Me revoilà donc à la case départ : je veux présenter à un éditeur un exemple de mon livre, mettons les quarante premières pages, de façon à ce qu'il voie ce qu'il peut trouver à l'intérieur, charge à lui ensuite de faire traduire le reste. D'accord, mais à qui confier la traduction ?